Au ras du sol [pv]

Messages : 33 Date d'inscription : 08/05/2012

Il doit être sans doute dix-sept heures. Je n'ai pas pu fermer l’œil de la nuit. L’atmosphère qui règne ici est désagréable. Je ne saurais expliquer ce qui arrive chez moi, mais depuis que j'ai décidé de fuir le château familial, mes parents sont glacial et sont presque devenu collant. Je comprends qu'il s'inquiète pour ma santé, mais de là à rester auprès de moi sans cesse et m'interdire la moindre sortir, c'est limite angoissant. Je vais devenir claustrophobe. Je ne supporte pas ça. Je n'ai même pas pu manger à cause de ça. Maintenant c'est limite comme j'aurais envie de manger n'importe quoi pour assouvir ma faim, malheureusement à cet heure là ça serait du suicide de revenir à la maison, donc j'ai marché, marché jusqu'à trouver un endroit pour dormir. Sans m'en rendre compte, j'ai parcouru tout le territoire du crépuscule et me suit retrouvé dans celui de l'ombre. L’atmosphère est deux fois plus lourde que chez moi. Je ne me sens pas à ma place, c'est étrange.. J'aurais presque envie de fuir, mais ce n'est peut-être qu'une impression qui sait, cependant je devrais faire attention... Car la plupart du temps, on dit souvent du mal du côté de l'ombre, je ne sais pas encore si cela est vrai.. mais je préfère prendre du recul, même si cela va me retomber un jour sur moi.

Voilà maintenant qu'il se met à pleuvoir. Je vais dormir ou dans ce cas. La question la plus évidente à mes yeux, c'est comment je vais faire pour ne pas tomber malade avec cette pluie. Je crois que si cela continue, je risque de tomber gravement malade.. ma santé ne supportera pas ce changement climatique aussi bien que d'habitude. Je ne suis pas habillée pour.. Alors il faut vite que nous nous sauvons d'ici avant que le ciel nous tombe sur la tête. J'aurais peut-être dû écouter l'intuition d'étoile, mon furet. Qui maintenant me regarde d'un air qui veut tout dire. Je ne sais pas ce que le temps peut nous réserver, même si en général j'écoute tout ce qu'elle me dit, en ce moment j'ai voulu faire qu'à ma tête et me sauver de chez moi pour ne plus supporter mes parents à longueur de journée et voilà ou cela me mène.. malade dans les plaines de l'ombre, c'est super ça. Je ne sais même pas quand cesse celle-ci pour que je puisse revenir chez moi plus ou moins bien, j'aimerais plus mais vue le temps qu'il fait ça va être l'inverse.

Au bout même de quelques minutes, je finis par tomber réellement malade. Je commence à éternuer et à trembler. Plus le temps passe, et plus les symptômes deviennent fréquents. Je dois avoir entre autre : de la fièvre, des tremblements, un rhume, et tout ce qui suit. Je crois que mon corps ne pourra plus m'emmener bien loin. Je vais essayer de me protéger de la pluie, avant que celle-ci me tue involontairement. Je me protège à l'aide d'un arbre qui me sert d'abris et attend que la pluie s'arrête, mais avant que celle-ci ne se stoppe. Je finis par m'écrouler au sol, fièvre et incapable de faire quoique ce soit. Etoile se met donc à paniquer, inquiète et essaye de trouver la trace d'une personne pour qu'elle puisse me sauver la vie. C'est à ce moment sur la route, qu'elle aperçois quelqu'un et qu'elle se met à s'agiter partout en essayant de lui faire comprendre à la personne de la suivre, et elle court aussitôt vers moi pour surveiller et indiquer à la personne que je suis là.

Messages : 37 Date d'inscription : 02/05/2012 Localisation : Ici et ailleurs

Tsuzuku passait le plus clair de son temps à ruminer sa vengeance. A savoir comment il allait punir les traitres, mais surtout sa femme. Pour ce faire, il devrait être plus malin qu’elle, mais aussi se faire aider. Parce que seul, il n’avait aucun pouvoir. D’ailleurs, il regrettait bien que la chose en soit venue à ça, lui qui avait tout donné à cette garce. Personne n’aurait pu se douter de ce qui allait se passer. Et maintenant, il était là, seul, dans le fond de la forêt à se morfondre sur lui-même. La haine qu’il leur portait n’avait aucune limites, si bien que quand il parviendrait à retourner au palais, il ne ferait pas de quartier. Ce n’était de toute façon pas son genre du tout. Les gens de l’ombre étaient reconnus pour leur froideur et leur brutalité. Lui qui était roi savait très bien ce qui en était.

Mais l’heure n’était plus aux apitoiements, Tsuzuku devait se nourrir et Shi, son serpent, aussi. Il était primordial qu’il reste en bonne santé pour mener à bien la vengeance qui le maintenait en vie. En aucun cas il se laisserait faire et il avait bien l’intention de reprendre ce qui lui revenait de droit. Aucune femelle n’avait le droit de régner sur SON royaume. Cette manipulatrice le paiera un jour, tout comme son chien ! Grognant un bon coup, il se redressa et laissa Shi ramper avant lui. Ils n’auraient pas de mal à se nourrir tous les deux.
A mesure qu’ils s’enfonçaient dans la forêt, Shi commença à s’agiter. Il avait repérer une proie pour lui. Tant mieux, il préférait que son ami soit en bonne santé, il avait toujours besoin de lui. C’était lui qui le maintenait en vie. Bien vite, un furet se présenta à eux et Shi le prit en chasse directement. Tsuzuku adorait le voir manger, alors il le suivait. Cependant, ce n’était pas vraiment la scène à laquelle il aurait pu s’attendre. Une personne était étendue sur le sol trempé par la pluie qui battait depuis qu’il était sorti. Qu’il soit trempé ou pas ne l’importait que peu, mais, elle semblait bien mal en point. Soupirant, le brun alla voir ce qu’il se passait et quand il toucha son front, la jeune femme était brulante (robe = fille dans l’esprit de Tsuzuku XD). Le petit animal s’agitait encore et bien que l’ancien roi soit affamé, il ne pouvait pas la laisser là.

C’est alors qu’il prit délicatement la jeune personne, la hissant dans ses bras. Le furet lui grimpa dessus, se mettant sur le ventre de son maitre, couinant encore d’inquiétude. Il ordonna à Shi de le suivre, ils sortiraient plus tard pour faire ce qu’ils avaient à faire. Et finalement, Tsuzuku retourna dans sa planque pour sécher cette personne. La fièvre était assez présente, alors il devait tâcher de la faire redescendre assez vite.
Arrivé à bon port, il déposa la blonde sur son lit et entreprit de lui retirer ses vêtements mouillés pour les mettre à sécher. Il la recouvrit ensuite, s’installant à côté pour lui éponger le visage. Il demandera des comptes quand elle sera réveillée.

Messages : 33 Date d'inscription : 08/05/2012

Étoile, ne me quitte pas du regard. Ça se voit dans son regard, qu'elle est inquiète pour moi. Pourtant la première chose que je pense dans mon inconscience s'est de partir le plus loin d'ici. Je ne sais même pas ou je suis. Mes yeux sont constamment enfermés. J'ai juste sentis le toucher d'une personne, et le néant. Si je reste plus longtemps, il se peut que mes parents me retrouvent et m'enferment à jamais dans le château pour punition d'avoir volontairement désobéit à leur règle. Comment pourrait-il me comprendre, moi qui ne veut vivre que par moi-même sans règle ni loi. Être libre, et pouvoir voler de mes propres ailes. C'est impossible, si je leur dis ce que je ressens au plus profond de moi, mes parents seraient meurtris.. Je suis obligé d'être prisonnière de ma maison, et d'être fidèle à mes parents comme voudrait ma famille. Je me considère même plus comme une humaine, mais comme une poupée qui obéit toujours aux ordres d'une personne supérieur à elle. C'est ennuyant, moi qui voudrait partir et vivre ma vie, c'est raté […]

Elle essaye coûte que coûte de me réveiller par des léchouilles. ou des couinements de sa part. Cependant je ne veux pas, car j'ai peur d'être aux mauvais endroits, aux mauvais moments. Lorsque je me réveillerais, il se pourrait que je sois auprès de ma famille et je préfère mourir que me lever et reprendre cette vie.. Pourtant, je dois me réveiller, parce qu'étoile a besoin de moi et je lui ai promis de rester toujours avec elle quoiqu'il arrive. Petit à petit, je commence à me reprendre de mon évanouissement. Mes yeux sont mi-clos. J'observe du mieux que je peux les alentours. S'il y a une chose que je ne supporte pas, même que je hais plus que tout ce sont les « serpents ». Malheureusement pour moi, je ne peux rien faire.. Cependant j'ai l'impression que je vais mourir. Étoile a beau être rassurer, et à me parler constamment.. Je suis figé sur la bestiole qui pourrait s'en prendre à nous. Alors elle essaye de me rassurer en m'expliquant la situation. Un jeune homme.. J'observe attentivement les horizons avant de reconnaître le visage de la personne. Les souvenirs me reviennent à présent. « Miyaki, fait attention lors de tes promenades, car tu pourrais tomber sur un habitant des ombres ou pire celui qui les gouvernes.. C'est un homme ignoble, pire que notre chef.. Alors prend garde et ne te fie pas aux apparences.. » Voilà ce qui me revient à l'esprit, les paroles de ma mère qui me préserve du mal. Alors c'est lui, la description correspond parfaitement.. Cependant il n'a pas l'air aussi dangereux que ce que j'ai entendu, puis il m'a sauvé la vie.. Je me fierais donc à ce que je ressens. Laissons nous guider par nos sens..

A présent que je suis à moitié éveillée, j'essaye tant bien que mal de me redresser pour remercier la personne de m'avoir sauver la vie. Comment pourrais-je les remercier, oui car je suppose que cette bestiole est à lui. Les emmener à la maison pour leur offrir hospitalité. Je ne sais pas comment faire pour les convaincre de l'accueillir sans les gardes et la paperasse. Avant de penser à ça, faut que je lui adresse la parole.. « M-merci beaucoup Tsuzuku ! » remerciais-je légèrement rougis par la baisse de fièvre. « S-si je peux faire quelque chose pour vous remercier, n'hésitez surtout pas. » demandais-je en essayant de me tenir sur mes bras avant qu'il ne lâche soudainement et me met à tomber sur le lit. Je baisse les yeux, comment pourrais-je partir à présent que je ne sens plus mes forces, et qu'il m'est impossible encore de bouger. La fièvre n'a du pas encore partir, comment je vais faire à présent [...]

Messages : 37 Date d'inscription : 02/05/2012 Localisation : Ici et ailleurs

Tsuzuku était revenu à sa planque avec la personne qu’il avait trouvée étendu dans les bois. Non mais quelle idée de sortir avec ce temps sincèrement ? Lui-même qui habitait ses contrées depuis qu’il était né savait qu’il ne fallait pas sortir quand il pleuvait au pays de l’Ombre. En même temps, il était un peu dingue, il n’avait plus rien à perdre avec le coup d’état qu’il avait subi. Et s’il y avait bien une chose qu’il détestait, c’était les femmes. Il en avait horreur, on ne peut pas leur faire confiance. Elles sont viles et fourbes. Elles savent obtenir ce qu’elles veulent… Il en avait fait les frais et il avait tout perdu. Penser à ça le ferait de toute façon rentrer dans une rage folle. Ce qu’avait fait sa propre femme l’écœurait au plus haut point. Soupirant un bon coup et serrant les poings, il se calma. Le brun devait veiller sur le bien être de celle qu’il avait ramassé il y avait quelques minutes. Son animal s’agitait trop, ce qui avait l’air d’agacer Shi. Le pauvre serpent sifflait.

Soupirant à nouveau, il avait couvert la jeune femme, mais ne se doutait pas vraiment encore de qui ça pourrait être. Après tout, il connaissait quand même la haute société comme on dit. Il avait été roi avant de tomber lamentablement. Le visage de la jeune femme lui était plus ou moins familier, mais il ne prendrait pas la peine de chercher. Une seule chose importait à Tsuzuku. Shi continuait de siffler encore, il en avait vraiment marre que la petite chose s’excite comme ça. Le brun le rappela à lui pour le caresser un peu et qu’il se calme, mais, bien trop curieux, il retourna s’enrouler devant le visage de la malade en train de se réveiller. Voyant cela, l’hôte releva la tête, un regard toujours aussi froid et le visage fermé. Il ne voulait plus qu’on puisse l’atteindre, alors il se montrerait froid et méchant si la situation le laisserait présager. Son nom fut prononcer et des remerciements. Ah bah ça, elle pouvait lui en faire oui ! Cette personne connaissait son nom… Ca l’avait quelque peu étonné pour le coup, mais… Mais…

« Qui es-tu pour connaitre ainsi mon nom ? »

Les yeux bleus de Tsuzuku se braquèrent sur son visage l’air inquisiteur. Oui bon, ça, il ne pourrait pas oublier ses manières en si peu de temps. Pour lui, il restait un dirigeant froid et impitoyable. De plus, cette jeune personne lui disait qu’elle pouvait faire n’importe quoi pour le remercier.
De toute façon, Tsuzuku ne voyait pas ce que cette femme pourrait faire pour l’aider. Il ne leur faisait pas confiance, d’ordinaire, il les fuirait comme la peste. Mais, on pouvait avoir une pierre à la place du cœur, ça ne l’avait aucunement empêché d’aider son prochain.

« Je ne désire qu’une seule chose, mais je ne pense pas que tu puisse me l’offrir. »

C’était clair, net et concis. Ca lui ressemblait parfaitement quoi.

Messages : 33 Date d'inscription : 08/05/2012

Comment expliquer à quelqu'un quelque chose de pas évident et qui peut froisser la personne. Je ne peux pas lui dire ce que m'a dit ma mère, ça ne se fait pas. Pourquoi pas me servir de ma couverture de chanteuse pour inventer quelque chose de potable. Contrairement aux autres femmes, je suis tout ce qu'il y a de plus innocente et sincère. Le mensonge se lit facilement sur mon visage, sauf quand il est dissimulé avec un beau sourire. Je chante depuis ma plus tendre enfance alors je peux très bien dire que je l'ai connu par certaines personnes, ou dans mes concerts que j'ai fais des concerts. Je ne veux pas faire du mal à la première personne que je vois à part.. à notre chef qui a été repoussant dés la première rencontre. Je ne pourrais pas lui pardonner de s'être fier à mon apparence de petite fille riche alors que ce n'est qu'une apparence justement. Il juge sans connaître la personne, c'est stupide de sa part. « Qui es-tu pour connaitre ainsi mon nom ? » me demande-t-il avant que je me lance dans une réponse plus ou moins construite qui me sert d'alibis et qui ne risque en aucun cas de blesser la personne en fac de moi. « Par votre statut d'ancien roi, je vous connais.. Je m'appelle Miyaki Ange Yuuji. Je suis la fille d'une noble famille connu grâce à son entreprise. » répondis-je dans un beau sourire. Je ne comprends toujours pas comment des femmes peuvent être comme ça, se servir d'un homme pour arriver à leurs fins personnels. Ce ne sont même pas des femmes, mais des monstres. Je peux comprendre, qu'il soit méfiant envers nous après l'histoire que ma raconter ma mère. J'ai vécu le même genre d'histoire, mais.. plus lente et douloureuse depuis je refuse de tomber amoureuse et d'être en compagnie d'homme pour ne pas m'affaiblir.. pourtant je ne peux contrôler mes sentiments, et c'est ça qui gâche tout..

Cependant je me demande qu'elle est cette chose qui veut plus que tout au monde. Mon père lui ça serait la vengeance, car il ne supporte pas perdre et ça le met dans une fureur qu'il serait prêt à frapper n'importe qui par le moindre faux pas de son entourage, c'est terrifiant. Alors peut-être que lui c'est la même chose, ou peut-être plus matériel, pour ne pas dire.. je commence à avoir faim. Je vais devoir retourner chez mes parents, ça m'effraie. Je ne veux pas les voir, pas maintenant. Quoi que.. Je peux très bien aller voir ma domestique sans passer par mes parents, la porte secrète qu'elle m'a montrée pour rentrer en douce.. Voilà qui est une bonne idée.. « Je ne désire qu’une seule chose, mais je ne pense pas que puisse me l’offrir. » dit-il clairement avant que je reprend la parole, en mettant la main sur mon menton.. « Si ça aurait été mon père, ça serait la vengeance.. cependant je vous propose de venir manger dans le château, si vous le voulez bien.. » invitais-je à venir chez moi en me redressant petit à petit. Je vois bien déjà qu'étoile a une faim de loup et qu'elle s'est calmée. En même temps de bouger partout cela donne très faim et fatigue, ainsi elle ne fera plus de bêtises et se reposera dans mes bras. Je la prend dans mes bras ou elle se met en boule et essaye de me redresser en prenant appuis sur le lit pour me redresse difficilement. Je ne veux pas déranger davantage, s'il faut ils sont occupés à faire autre chose.. Puis j'ai une faim de loup aussi, et même si je ne veux pas voir ma mère, je dois informer ma domestique de mes déplacements.

Messages : 37 Date d'inscription : 02/05/2012 Localisation : Ici et ailleurs

L’ancien roi de la Terre ne désirait qu’une seule chose, reprendre ce qui lui revenait de droit. Aucunes femmes n’avaient le droit de siéger sur son trône. Il était à lui depuis plus de 20 ans. Il en voudrait toute sa vie à cette traitresse et son chiant de garde, auquel il avait tout donné. Même pas un merci rien. Cette garce lui avait retourné le cerveau comme il le fallait. Tout comme lui, quand il en était tout simplement tombé amoureux. Il aurait dû y réfléchir à deux fois avant de faire la plus grosse bêtise de sa vie. Mais ! Le cœur fait faire des choses que la raison ignore totalement !
Cependant, la blonde qu’il avait dans son lit –parce que c’était sur cette couchette qu’il passait la plus part de ses nuits- lui indique son nom. Miyaki Ange Yuuji. Ce nom lui était familier. Mais les seules fois où il aurait pu se déplacer dans un autre pays, c’était pour y faire la guerre. Leur territoire était si petit maintenant qu’il fallait qu’il regagne du terrain. Ce n’était pas possible autrement. Du coup, Tsuzuku hocha la tête, montrant qu’il connaissait bien ce nom. Les parents de la jeune fille étaient connus. Autant par leur travail que leur haine pour le peuple de l’ombre. Ces temps-ci, l’ancien roi de la Terre n’avait que faire de ce genre de divagations car la plus part étaient infondées et faisaient part de méchanceté gratuite.

« Je ne me souvenais plus de ton visage Miyaki. »

Oui oui, il était roi, alors il pouvait se permettre de la tutoyer. Et si elle avait quelque chose à redire sur ses manières, c’était maintenant qu’il fallait le dire. Une chose apaisa Shi, le furet se calmait et le serpent revint doucement s’enrouler autour de son maitre. Il avait besoin de tendresse et il sentait bien que Tsuzuku avait toujours besoin de réconfort par les temps qui courent.

En revanche, une chose bien étrange lui était répondue. Sa remarque de tout à l’heure n’était pas vraiment faite pour qu’on y réponde, mais, Miyaki semblait avoir un peu plus de jugeote qu’elle ne veut bien le laisser croire. La vengeance. C’était tout ce qui lui importait. Quitte à tuer la femme qu’il s’était trouvé. La fin de la phrase le laissa tout simplement perplexe et Tsuzuku ne cacha pas sa surprise. Elle était au courant qu’elle invitait l’ennemi au sein de sa demeure… Ou pas ? Réfléchissant pour le moment tout en grattant le dessous de la tête de Shi, il la fixa se redresser un peu trop vivement.

« Pourquoi je te suivrais ? Pourquoi je devrais te faire confiance ? »

La méfiance légendaire de Tsuzuku refaisait surface. Il fallait le convaincre et ce n’était pas facile…

Messages : 33 Date d'inscription : 08/05/2012

Peut-être qu'il m'a vu lorsque je n'étais qu'une enfant, à présent j'ai grandis et mon nom raisonne dans le monde du crépuscule. Je suis plus connus sous mon nom d'artiste « miyu » que ma véritable identité à moins de connaître la génération de noblesse ou l'entreprise de mon père. J'ai fais bande à part, je ne veux ni reprendre ce que mon père a commencé, ni gouverner comme Tsuzuku. Je ne veux pas de guerre, ni de sang, simplement des mélodies qui réchauffent le cœur des gens. Tout cela est inutile après tout nous vivons dans le même univers, nous sommes à l'identique sauf nos pouvoirs. Je ne rejette pas quelqu'un parce qu'il vient d'un autre monde que le notre, mais par ses mots et ses gestes envers les autres.. Je ne juge pas par l'apparence comme ferait notre roi, ou mes parents. Je trouve que c'est stupide et facile de juger ainsi. Je dois d'abord connaître la personne avant de me permettre tout jugement, c'est ce que m'a appris ma mère. Alors je tiendrais compte de ça pour Tsuzuku et je m'en fiche de ce que pourra dire ma famille ou mon clan par rapport à ça. « Je ne me souvenais plus de ton visage Miyaki. » me répond-t-il avant que son reptile se faufile autour de son cou. « J'ai grandis comme tout le monde... » me stoppais-je pour ne pas raconter l'histoire en détail de ma courte vie qui m'est destiné. J'ai une santé fragile et les médecins disent que si je veux prolonger le temps qu'il m'est accordé, je dois éviter le plus possible de sortir dehors quand le temps nous autorise pas de sortir pour me protéger de tout risque de contagion, et d'infection grave. Comme dirait ma mère, j'en fais qu'à ma tête..

Je comprends qu'il se méfie des femmes, mais il devrait savoir que nous ne sommes pas toutes pareilles. Certes il est peut-être tomber sur la mauvaise personne comme moi, mais il doit apprendre à faire de nouveau confiance.. Je ne dis pas tout de suite, mais au cours de sa vie. Sinon cela le nuira et lui créera des ennuis inexplicable. Il me rappelle mon père à toujours vouloir se méfier de tout le monde, bientôt ça sera d'un animal, qui sait. « Pourquoi je te suivrais ? Pourquoi je devrais te faire confiance ? » questionnais-je soudainement, montrant plus que jamais sa méfiance pour les femmes. Je pointe mon doigt sur son nez en souriant amusé « Ai un peu confiance, nous ne sommes pas toutes pareilles, Tsuzuku ! Je comprends ce que tu ressens, j'ai vécu la même chose avec un homme.. cependant cela ne m'a pas empêcher de t'inviter et je m'en fou que tu sois notre ennemi ou pas. Je ne juge pas pour des choses futiles comme mes parents.. donc n'ai crainte ! » finissais-je en retirant mon doigt du bout de ton nez avant de reprendre la fin de la phrase que j'ai terminer récemment « Puis il y a un porte secrète qui nous permet d'accéder aux cuisines sans passer par le hall principale ! » rajoutais-je en te prenant par la main, et marchant vers l'extérieur de la maison avec étoile qui monte sur mes épaules pour s'y installer.

A cheval nous serons plus vite à la maison. J'en suis sûr que la bestiole se trouve dans les parages, espérons simplement qu'elle n'est pas peur du serpent de Tsuzuku sinon nous retournerons à pied, malgré que ça fait tout de même une trotte. Je me retourne vers lui en souriant, et lui fait signe de la tête de toujours bien me suivre. Je connais la forêt presque par cœur vu que je m'y balade mainte et mainte fois toute seule. Je profite du temps que j'ai pour vivre pour m'amuser et découvrir de nouveau horizon. Je m'en fiche de tomber sur une autre personne du clan ennemi, car l'importance n'est pas ça dans mon cœur, mais c'est tout simplement comment est la personne en dehors de son univers, et de voir comment elle s'adapte aux autres et réagit au commentaire de personne plus ou moins saine. Alors qu'il n'est pas peur, je ne risque pas de le juger ou le repousser parce qu'il est l'ancien roi des ombres.

Messages : 37 Date d'inscription : 02/05/2012 Localisation : Ici et ailleurs

Miyaki ne trouva rien de mieux à lui répondre qu’elle avait grandi. Tant mieux en même temps, mais ça n’empêchait pas Tsuzuku de garder son regard braqué en permanence sur elle. Il n’avait en aucun cas envie de se prendre un coup de poignard dans le dos. Ce serait une mort très, mais alors très idiote. Bref, Shi revenait vers son maitre et ami, parce que de toute façon, ce serpent n’écouterait que Tsuzuku. Et puis, le brun aimait beaucoup l’avoir contre lui. Dans les coups durs, c’était son seul ami et le seul capable de le réconforter un minimum. Ca faisait bien longtemps qu’il l’avait auprès de lui, alors il pouvait bien le chouchouter à sa guise. La raison unique pour laquelle il le papouillait sans cesse. Enfin, pour répondre à la remarque de la blonde, il hocha tout simplement la tête, ne voyant rien à redire à ça.

Un peu plus tôt, Miyaki l’avait invité à aller chez elle. Bien entendu et méfiant comme il était, il n’était pas capable de répondre oui tout de suite. Et puis même, il était vraiment sceptique. Un ennemi dans son royaume… Il fallait vraiment avoir plus que confiance en lui ou en elle pour faire ce genre de chose. Voyant qu’il ne se laisserait pas faire comme ça, la jeune femme se redressa et lui releva le menton pour que Tsuzuku la regarde dans les yeux. Shi se montra menaçant, mais le brun le fit taire. Il la dévisageait encore et toujours, écoutant ce qu’elle avait à dire. Elle aussi avait vécu ce genre de situation et bien qu’il doive se sentir soulagé qu’elle soit dans le même cas, il aimait pas trop s’aventurer sur ce genre de terrain. Surtout en territoire ennemi. Que feraient-ils s’ils étaient pris hein ? C’est de ça dont Tsuzuku avait le plus peur…
Mais, elle continuait d’insister. Et puisque c’était parce qu’elle voulait le remercier, il finirait bien par craquer. En plus de ça, elle lui avouait qu’il y avait des portes dérobées dans son royaume. Bah… De toute façon, il n’avait pas tellement le choix, il dut la suivre, un point c’est tout ! Miyaki agrippa sa main et le força à le lever. Tsuzuku se redressa et ne fit que la suivre. Ils sortirent tous deux de la planque de l’ancien roi de la Terre. Un cheval les attendait, celui de la jeune femme apparemment.

« Je te préviens, à la moindre entourloupe, je m’en vais. J’ai pas envie de finir dans le fond d’une prison pour le restant de ma vie, j’ai une vengeance à accomplir et je compte bien la mener à terme. »

Autant prévenir tout de suite avant de monter à cheval. Il testerait la confiance qu’il peut mettre en Miyaki, pour le reste, il resterait vraiment très méfiant. Les camps ennemis n’étaient pas trop ce qu’il lui fallait en ce moment. Mais Shi et lui était affamé, maintenant qu’ils avaient retardé la chasse, autant accepter l’offre qui lui était proposée. Restait à voir maintenant. Les deux gens se dirigèrent vers un pays inconnu pour Tsuzuku.

Messages : 33 Date d'inscription : 08/05/2012

Pourquoi doit-il avoir aussi peur ? Je ferais en sorte que tout ce passe bien. Promis. Il y aura de la nourriture pour tout le monde. Puis il n'y a pas d'inquiétude, la cuisinière est une amie et elle a confiance en moi. Je pourrais emmener qui elle veut dans sa cuisine, elle ne dira rien. Quand elle voit que j'ai besoin d'aide, elle est toujours la première à m'aider avec étoile, elle a déjà mentis plus d'une fois à mes parents pour me balader ou qu'il me laisse tranquille pendant une durée indéterminée. Même pour de l'argent ou une place bien haut placé, elle ne me balancerait pas à mes parents ou même au roi. Je lui fais entièrement confiance. C'est une très bonne amie, donc il n'a aucun soucie à se faire.. et doit laisser faire les femmes pour une fois, car c'est nous pour une fois qu'on lui sauve la vie. « Je te préviens, à la moindre entourloupe, je m’en vais. J’ai pas envie de finir dans le fond d’une prison pour le restant de ma vie, j’ai une vengeance à accomplir et je compte bien la mener à terme. » m'avertit-il pour me faire comprendre le fond de ses pensées. Les hommes, tous les mêmes. Le jour ou ils pardonneront à une femme, ou même qu'ils cesseront de faire la guerre, il pleuvra des cordes.. « Ai confiance, mon dieux ! La cuisinière est une amie, elle ne te dénoncera pas ! Cesse donc cinq minutes avec ta vengeance, même si je sais que tu meurs d'envie de la tuer, il est possible que l'inverse arrive, qu'elle te tue.. As-tu penser une minute à ton serpent lorsque cela arrivera ? Alors chut ! » dis-je en mettant mon doigt devant sa bouche en souriant. La guerre ne résous rien du tout, ça crée plus de mort qu'autre chose et s'il vient à perdre la vie, le serpent sera triste de le perdre. Il doit penser plus au bonheur de son reptile que de cette satané guerre pour retrouver le trône. Enfin ce n'est que mon avis, mais j'en suis sûr que même s'il ne l'avoue pas, le serpent est inquiet.

Je me met à l'avant du cheval avec étoile qui se met sur sa crinière, puis l'aide à monter par la suite sur Pénéloppe. J'essaye de la rassurer, car en générale les chevaux ont peur de ses bestioles tout comme moi d'ailleurs. Cependant, je crois qu'elle a une grande confiance en moi et qu'elle essaie de garder son calme pour ne pas qu'on tombe tous en arrière. J'ai oublié, pour ne pas le faire remarquer dés le début, je lui met délicatement mon manteau noir, un peu comme dans les sectes, ce qui cache le corps et une partie du visage, c'est très utile pour ne pas se faire voir et passer incognito. Je donne deux coups de pieds pour qu'elle se met à aller au trot et nous voilà en route pour aller chez nous […] Au bout de quelques heures, nous arrivons à bon port. Je descend en premier ainsi qu'étoile qui saute sur mes épaules et l'aide à nouveau à descendre. Prenant de nouveau la main de Tsuzuku et marche vers l'écurie discrètement pour aller ramener Pénéloppe dans son box. Je lui met quelques foins par ici et par là pour qu'elle est de quoi manger pendant la journée, et nous dirige vers cette porte qui se trouve juste à côté de l'écurie dans le bâtiment juste derrière nous. « Nous voilà arriver ! » avertis-je en ouvrant la porte doucement sans qu'elle rince. La table est déjà garnis, elle a du s'attendre à ce que je rentre tard et que j'ai quelque chose à manger. Il y a beaucoup trop de chose, on dirait qu'elle a cru que j'allais manger pour dix.. c'est impossible. Ca me donne presque la nausée.. « Entre, je t'en prie ! » dis-je en refermant la porte derrière lui. « Il y a en bas les souris pour nos bestioles ! » expliquais-je en regardant autour pour voir s'il y a personne, non aucune trace de ma famille, ouf nous sommes sauvés. « Nous sommes tranquilles pour le moment. Si tu veux dormir quelques parts, je peux te trouver une chambre d'invité, mes parents sont presque jamais là.. et n'y vont jamais donc tu seras tranquille ! » invitais-je à dormir à la maison en souriant en voyant déjà étoile qui gratte la cage pour manger. Qu'est-ce qu'elle est gourmande.

Messages : 37 Date d'inscription : 02/05/2012 Localisation : Ici et ailleurs

Tsuzuku n’avait fait que mettre en garde Miyaki sur le chemin qui les menait vers la monture. Certes, il était brusque, mais jamais il n’aurait pensé se faire enguirlander de la sorte. La blonde lui lança dans la tête qu’il devait de toute façon lui faire confiance, et qu’il devrait beaucoup plus penser à Shi. S’il venait à mourir, que ferait son animal ? Il ne le savait pas, c’était un fait. Alors sur le coup, il se tut tout simplement et se laissa gronder comme un enfant. Après tout, il n’avait jamais vraiment été un enfant. Il était devenu roi bien trop jeune et les responsabilités lui tombaient dessus depuis son plus jeune âge. Mais c’est vrai, son serpent serait peut-être triste de ne plus l’avoir à ses côtés, lui qui lui avait sauvé la vie étant jeune garçon. De toute façon, Tsuzuku n’accepterait pas de perdre son animal. Plutôt mourir avec lui dans ces cas-là ! Miyaki surenchérit ensuite en disant que la cuisinière était l’une de ses amies proche et confidente, alors elle n’hésiterait pas à couvrir l’ancien roi de sa présence en ces lieux. Que pouvait-il dire à ça sincèrement ? Pas grand-chose, alors il ne lutta pas plus longtemps. Shi caressa sa joue, lui montrant que tout irait bien.

« Soit… Je te fais confiance… »

Il lui fallut beaucoup d’efforts pour arriver à dire ça quand même… Il fallait que sa future hôte s’en rende compte aussi.
Enfin, il la laissa monter à cheval, son furet avec et ce fut au tour de Tsuzuku de grimper sur la croupe du cheval. Loin de lui l’idée de l’effrayer. Shi n’était pas non plus là pour ça, il protégeait juste son ami. Ils se l’étaient jurés tous les deux. Quelques secondes plus tard, le voilà avec une cape qui lui recouvrait le corps et le visage. Le serpent étant toujours autour de son cou, il n’aurait pas de mal à le dissimuler bien que Shi aime prendre l’air ! Il ferait avec le pépère pour le moment.

Passant ainsi incognito, les deux compères arpentèrent différentes terres. Ca changerait beaucoup Tsuzuku de voir la lumière du jour. Dans son pays, il faisait nuit tout le temps.
Des heures qu’ils étaient sur ce cheval, le brun ne sentait plus ses fesses, c’était assez désagréable, mais bien vite, ils purent mettre pied à terre. L’enfant de l’ombre suivit son hôte qui lui indiquait par où il fallait aller. Il entra alors dans la demeure de la demoiselle, retirant sa capuche. Shi découvrit la cuisine à son tour, tirant la langue dans l’espoir de trouver de la nourriture pour lui. Mais pour ça, il faudrait qu’il suive le furet. Du coup, il le déposa à terre, lui faisant signe de le suivre, lui irait se restaurer en compagnie de Miyaki. Son hospitalité ne s’arrêterait pas là, elle lui prêterait une chambre. Ce n’était pas de refus, le confort de sa chambre lui manquait terriblement et dormir dans un vrai lit ne pouvait pas se refuser.

« Si je ne suis pas découvert, je veux bien dormir ici, au moins cette nuit. »

Il la dévisagea un temps avant de se mettre à table en même temps qu’elle. La quantité de nourriture était assez impressionnante et Tsuzuku doutait bien qu’elle puisse engloutir tout ça toute seule…

« Bon appétit et merci à toi de me ‘cacher’ ici. »

Messages : 33 Date d'inscription : 08/05/2012

Cela ne risque pas, mes parents ne vont quasiment jamais dans les chambres invités, et la seule personne qui y va encore c'est la domestique.. Aucun risque qu'une personne vienne dans la pièce, il peut dormir sur ses deux oreilles. Cependant je ne garantis pas que je mangerais tout ce qu'il y a sur la table, je suis végétarienne et j'ai horreur de manger quoique ce soit d'animal. C'est pour ça que quelques un des plats sont végétariens, elle a cru par la suite qu'étoile m'aiderait à finir vu qu'elle mange quasiment pour deux quand elle veut. Je crois qu'elle a plus envie de dormir que de manger, même si elle meurt de faim en ce moment même. J'entre ouvre la cage et la voilà qu'elle entre dans la cage pour s'attaquer une souris avant de donner une pour le serpent. C'est bien aimable de sa part, alors que le serpent pourrait de nouveau la manger un jour, mais bon elle sait qu'elle ne risque rien tant que Tsuzuku est là. « Si je ne suis pas découvert, je veux bien dormir ici, au moins cette nuit. » dit-il en m'observant toujours. Je lui souris avant de répondre à ce qui vient de dire « Tu peux venir tant que tu le souhaites, la maison est toujours très calme et mes parents sont quasiment presque jamais à la maison ! » répondis-je en souriant. Ainsi je me sentirais moins seule à m'amuser avec étoile, même si elle s'ennuie de temps en temps vu qu'on est obligé de rester dedans par obligation par mes parents. C'est ça la vie de princesse.

Avec toute cette nourriture, j'ai de quoi nourrir tout un marginent ou même plus. Elle ne compte pas quand elle aime, maman a bien raison sur ce fait. Je me gratte la tête, ne sachant pas quoi choisir vu que la plupart des choses sont des entrées, de la viande, légumes, ects.. Je suis assez difficile et mon choix est très stricte souhaitant ne pas perdre ma taille de guêpe. Ah tient voilà déjà qu'étoile me fait la morale, parce que j'hésite à manger. J'y peux rien, je ne sais pas quoi choisir comme je l'ai dis récemment.. « Bonne appétit à toi aussi, et ce n'est rien.. sans toi, j'aurais déjà perdu la vie ! » expliquais-je sans lui donner trop de détail. Je commence à manger de la saladerie en observant les bestioles se partageaient le repas. Je me demande quelle heure il est tout de même. Malgré que je n'ai pas compté le temps de mon départ et arrivée, il doit sûrement être le soir d'ailleurs.. « Mademoiselle, ne tardez pas à vous couchez ! » dit la cuisinière en revenant du salon avec les plats de mes parents. « Ne vous inquiétez pas, madame ! Je me coucherais pas très tard ! » lui répondis-je avant qu'elle lui sourit et repart vers mes parents pour s'occuper du reste des plats.

Je regarde par la porte et voit mes parents.. Mmh, ils s'inquiètent trop pour moi, c'est effrayant, on dirait que c'est la fin du monde. Je soupire avant de lever les yeux aux ciels « Mes parents s'inquiètent encore, alors qu'ils ne sont jamais auprès de moi.. tout ça pour que je prenne leur place plus tard, c'est désespérant ! » affirmais-je en tirant la langue. Etoile fait mine d'être une mini hitler pour faire comprendre que c'est la guerre ici et qu'ils veulent que je devienne comme eux. Je rigole en la regardant puis m'essuie mes lèvres. « J'espère que vous vous régalez, à moi seule je ne peux finir tout ça.. La cuisinière ne compte pas quand elle aime.. elle veut surtout que je grossisse ! » rajoutais-je en faisant mine de bouder, car je suis bien tel que je suis.

Messages : 37 Date d'inscription : 02/05/2012 Localisation : Ici et ailleurs

Tsuzuku était mal à l’aise, ça se sentait autant que ça se voyait. Shi, quant à lui, n’avait pas de problème du tout. Du moment qu’il avait à manger, il ne s’inquiétait de rien. Enfin si, seulement du bien être de son partenaire. D’ailleurs, à le regarder, il s’emblait bien se plaire et il pouvait manger à sa fin. Ce n’était pas comme dans la forêt où ils mangeaient ce qu’il trouvait. A vrai dire, ça les reposait tous les deux. Tout le temps sur le qui-vive, pas vraiment top pour la survie. Ca pouvait certainement se voir sur le visage de l’ancien roi. Il ne mangeait plus beaucoup et dormait à peine. Soit des cauchemars, soit il était là à ruminer encore et toujours ce qui le maintenait en vie. Mais ce soir, il n’y penserait pas, il avait une autre occupation. Ca lui faisait le plus grand bien. En plus de ça, il avait trouvé l’hospitalité chez l’ennemi, une chose rare de nos jours… Mais Tsuzuku était heureux d’être tombé sur Miyaki dans le fond. Cette jeune femme douce et aimable. Bon… Ca ne l’empêchait pas de se méfier un peu, mais il était beaucoup moins sur ses gardes !
En tous les cas, il l’avait remercié de tout ça et elle rajouta qu’il pouvait venir quand il le souhaitait. C’était trop risqué pour lui, mais, il prenait note dans un coin de sa tête qu’il avait tout de même un refuge à sa disposition. Le brun n’en abuserait pas, mais il gardait cette information quand même.

« Merci beaucoup Miyaki de t’occuper de moi. »

Le seigneur de l’Ombre se mit donc à manger un peu de tout. Il avait faim et ne se priverait pas de bien se nourrir. Shi en faisait tout autant. Ils avaient l’air de bien s’entendre les deux là, ça faisait doucement sourire le jeune homme.
Elle lui souhaita aussi ‘bon appétit’ et cette fois ci, il mangeait à sa faim. Il voyait la blonde hésiter entre les plats et puis, elle ajouta que sans lui, elle serait certainement plus là. Il était clair qu’elle aurait chopé une vilaine pneumonie si elle était restée sous la pluie froide encore longtemps. Tsuzuku esquissa un petit sourire, lui montrant que ce n’était rien.
Puis, du bruit lui parvint aux oreilles. La cuisinière revenait vers eux, ordonnant à Miyaki de ne pas se coucher trop tard. Son regard froid se braqua directement sur elle et Shi vint reprendre sa place autour du cou de son maitre, prêt à le protéger si besoin était. Mais, la femme eut un sourire doux et elle s’en alla rassurer les parents qui étaient dans les parages. Le serpent siffla, l’air de prévenir Tsuzuku de faire attention quand même. Encore heureux qu’il ne soit pas dans le champ de vision des autres gens. Là, ça aurait été problématique ! Bref ! Il finissait de manger, regardant la blonde quand elle lui demandait si ça lui plaisait. Le brun hocha la tête.

« Oui, très bon. Mieux que ce que j’ai pu manger ces derniers temps. Et je pense que Shi dira la même chose. Mais toi, tu devrais manger plus, tu n’as que la peau sur les os. Elle a raison de te forcer un peu. »

Un nouveau sourire et il finit ce qu’il avait dans son assiette avant d’écouter à nouveau ce que Miyaki avait à dire. Ses parents s’inquiétaient ? Mais elle lui avait pourtant dit qu’ils n’étaient jamais là, alors ce n’était pas vraiment compréhensible pour l’ancien roi. Lui-même n’avait plus de parent depuis des années.

« Les parents sont loin d’être ce qu’ils devraient être. Parfois, ce sont plus des boulets qu’on traine à nos pieds plutôt qu’autre chose. »

Il était peut-être dur, mais il en avait fait l’expérience lui. Il savait de quoi il parlait.

Messages : 33 Date d'inscription : 08/05/2012

Malgré le temps qui me reste à vivre, je prends plus soin des autres que moi. Ma mère me l'a souvent reproché. Pourtant j'agis uniquement par le biais de mon cœur et rien d'autre. Je ne cherche pas à gagner du temps comme beaucoup de personnes font. Je fais ce que mon cœur me dicte de faire et vit ma vie comme beau me semble sans me soucier des conséquences. Je considère qu'une personne est mon ennemi lorsqu'elle s'en prend à ma famille ou aux personnes que j'aime, après on pourra dire tout ce qu'on veut, mais ça ne sera jamais un ennemi pour moi. Qu'importe notre religion, notre royaume, notre façon de vivre, nous sommes tous les même alors pourquoi tant de guerre alors que nous pouvons tous vivre en paix. Même si nous sommes tous différent par notre comportement nous en restons humain. « Merci beaucoup Miyaki de t’occuper de moi. » remercia-t-il en me souriant, même s'il a eu beaucoup de mal à le faire. Il a pu remarquer que nous ne sommes pas toutes pareilles et que quoiqu'il arrive nous en restons humaines. « De rien, Tsuzuku ! Puis ils pourront dire ce qu'ils veulent, mais pour moi tu n'es pas un ennemi ! » répondis-je dans un beau sourire avant. Cependant ça se voit comme sur le milieu du visage, qu'il a encore du mal avec les autres personnes des royaumes pourtant certains sont inoffensif.. Son regard froid a refait surface et le serpent s'est enroulé autour de son cou. Qu'est-ce que je déteste ces bestioles, ça me donne froid dans le dos. Je suis tétanisée et mon regard se fait plus que noir.. Comment je fais encore pour être vivante avec les apparitions de se serpent.. Il me donne des frisons chaque fois que je le vois.. « Je hais les serpents » pensais-je en me reprenant pour ne pas paraître bizarre. Je me force à sourire et regarde la réaction de la cuisinière avant qu'elle ne reparte travailler.

La nourriture.. quelque chose qui te fait grossir sans cesse et que je déteste par dessus tout, surtout quand je me sens obligé par mes parents ou quelqu'un de la famille. Je l'ai revois encore à dire que je ne manges pas assez et que je vais devenir anorexique si ça continue. Qu'est-ce que ça peut leur faire dans le fond.. On se voit qu'une fois par moi limite, et il parle déjà de ma vie inexistante. J'ai bien le droit de rester à mon 38 non. Je ne vais pas faire du 40 pour eux. Certes je suis mince, mais je ne fais tout de même pas du 36, je sais les limites et je les ai toujours respecter. Enfin je vais arrêter de parler de ça, même s'il se met soudainement à s'inquiéter de mon alimentation.. « Oui, très bon. Mieux que ce que j’ai pu manger ces derniers temps. Et je pense que Shi dira la même chose. Mais toi, tu devrais manger plus, tu n’as que la peau sur les os. Elle a raison de te forcer un peu. » s'inquiète-t-il. J'ai quand même manger plus que d'habitude, enfin de ce matin diront nous.. Alors il n'y a rien à craindre, tout va bien non ? « Ne t'inquiète pas pour moi va ! C'est plutôt à moi de dire ça ! » souriais-je amusé avant de poser les yeux en l'air observant la demeure qui n'est pas petite, mais plutôt gigantesque.. vue de dehors encore plus grand que l'intérieur. Familial, mais tellement coûteuse dans le fond.

Ça peut paraître étrange que mes parents s’inquiètent pour moi, surtout qu'ils sont là uniquement la fin de journée, et le matin avant de travailler. On peut même dire que je vois une fois par semaine mon père et ma mère presque toutes les semaines.. Mon père s'est le pire, et pourtant ma mère a du lui dire des choses pour qu'il s'inquiète pour moi. Comment ? Parce qu'on a beau en dire des choses, mais rien ne peut clarifier tout ça tant qu'on n'a pas vu la personne non ? Mon dieux, s'est en a plus rien comprendre cette histoire. Il me tuerait s'il apprenait que je me fais allier avec l'ennemi. Kamijo. Tsuzuku. Kamijo c'est un pitre dans tout ça et à ce qu'il dit le plus misérable des rois. Alors je le considère jusqu'à preuve du contraire comme un idiot.. bref c'est tout le contraire de Tsuzuku même si je suppose que tout homme aime la guerre.. « Les parents sont loin d’être ce qu’ils devraient être. Parfois, ce sont plus des boulets qu’on traine à nos pieds plutôt qu’autre chose. » explique-t-il. Mon père est un boulet de tant en autre et il est lourd très lourd.. Il juge sans connaître les personnes juste parce qu'ils sont soit disant nos ennemis qu'il faut les détester jusqu'à vouloir leurs morts c'est idiot, mais bon.. « Je ne te le fais pas dire ! Mon père est l'un des pires.. Il ne me voit casiment jamais, mais seulement par des mots.. Il commence à prendre peur ! C'est comme pour les autres royaumes, il juge les autres rois sans les connaître.. tout ça parce qu'il a entendu parler et qu'il est sur de ça.. qu'il se permet de juger, c'est idiot ! Hair son prochain parce qu'il est soit disant notre ennemi ! C'est pour ça que je ne veux pas prendre la place de mon père ! Je ne veux pas devenir comme lui ou faire du mal aux autres pour le pouvoir... » expliquais-je en prenant une pause après avoir dis tout ce que j'avais à dire.

Messages : 37 Date d'inscription : 02/05/2012 Localisation : Ici et ailleurs

Tsuzuku mangeait à sa faim. Shi était revenu s’enrouler autour de son cou dans le seul but de le protéger si toute fois ils étaient découverts. Même si l’ancien roi était capable de contrôler la terre, avoir son serpent avec lui n’était pas une aide négligeable. Et le fait de savoir que les parents de la demoiselle étaient dans coin ne le rassurait pas tellement, bien que Miyaki lui affirmait encore une fois qu’il n’était pas un ennemi pour elle. Oui, d’accord. Il connaissait les intentions de son hôte, mais pas celles du reste de la maison, alors oui, il resterait encore sur ses gardes. C’était dans sa nature et pas vraiment de sa faute. En tous les cas, il mangeait encore, parce que oui, il avait très faim. A ne pas beaucoup manger comme ça, ça laissait des lacunes et quelques manque de vitamines. Il avait besoin de forces pour mener à bien la tâche qui lui incombait ! Parfois Shi tentait de lui piquer sa nourriture et Tsuzuku s’en amusait, lui donnant quelques petites bouchées par ci par là. En attendant, il ne savait pas que son serpent mettait Miyaki mal à l’aise.
Enfin, ils en étaient venus à parler de la façon de se nourrir de Miyaki. Il était vrai qu’elle était maigre. Tsuzuku l’avait porté quand même et il savait ce qu’il disait sur ce coup là… Mais… Il n’allait pas la contrarier plus longtemps, bien que le reste de sa remarque l’intriguait plus qu’autre chose…

« Comment ça ? »

Demanda tout simplement Tsuzuku à la jeune femme blonde. Shi vint lui chatouiller la jouer avec sa langue, forçant le brun à le regarder. Oui, des fois il demandait beaucoup d’attention ce petit ! Dans ces cas là, l’homme de l’ombre le caressa un peu pour le calmer.

Par la suite, la conversation s’était portée sur le rôle qu’avait les parents dans l’éducation de leurs enfants. Tsuzuku n’avait plus de père depuis qu’il était tout jeune et sa mère n’avait fait que lui mettre des bâtons dans les roues, alors il s’en était débarrassé pour le bien du royaume. Il ne l’avait pas fait tuer, non non, loin de là, mais il lui avait donné congé et pour bien longtemps ! Miyaki lui raconta donc que son père était un gros nul en quelques sortes. Elle ne le voyait jamais ou simplement par le biais de petits mots laissés ça et là dans la maison pour avoir des nouvelles quoi. Pas vraiment top comme relation, c’est sûr et l’ancien roi comprenait bien pourquoi elle le détestait. Sa mère était pareille. Elle suivait l’exemple de son mari et ça, ce n’était pas forcément bon pour les relations parents-enfants. Mais plus le fait qu’elle n’aimait pas les absences de son père, elle détestait sa façon de penser. Mais ça, Tsuzuku n’y pouvait rien. Partout dans le monde les gens pensaient comme ça. Lui-même avait eu cette mentalité avant que son propre camp ne le trahisse ouvertement.

« Tu sais, ils ne sont pas vraiment les seuls dans le même cas. En règle générale, toutes les autorités ont ce même mode de pensées. »

Tsuzuku ne savait pas vraiment comment expliquer la chose et se mit même à réfléchir pour trouver les bons mots pour lui montrer ce qu’il voulait dire.

« Les royaumes n’ont connu que des guerres et pour parler du mien par exemple… On a perdu beaucoup de terres à cause d’alliances qui n’ont jamais été respectées, alors forcément, on se met à haïr les camps adverses. Le peuple suit la pensée des dirigeants. Donc je pense que ton père est dans le même cas que tous les autres personnes dans ton royaume. Le royaume de l’ombre est très mal vu à cause de ça. On fait beaucoup de guerres pour regagner un peu de terrain… Mais avec ce qu’il s’est passé… Je ne sais pas vraiment comment à l’avenir… »

Avec tout ça, il espérait que Miyaki comprenne un peu la mentalité de son père et qu’à travers ça, il tentait tout simplement de la protéger. Bien entendu, ça n’excluait pas le fait qu’il devrait être beaucoup plus présent pour son enfant. Tsuzuku restait un ennemi aux yeux du royaume du crépuscule… Mais bon, là, il ferait avec et devrait faire confiance à cette femme étrangère. Il le devait, parce qu’elle le protégeait pour l’instant. Il ne pouvait que lui en être reconnaissant.

En tous les cas, il avait fini de manger pour ce soir. Il repoussa donc son assiette, ce qui fit siffler Shi. Le brun fronça les sourcils lui disant que ce n’était pas bien ce qu’il faisait ! Puis…

« Je te remercie pour le repas. »

Messages : 33 Date d'inscription : 08/05/2012

Seulement il y a une différence entre toi et moi, nous ne sommes pas du même royaume, mais ça n'a pas empêcher une amitié de se créer. Cependant tu ne vois pas qu'entre nous deux, c'est toi qui est le plus en danger.. Comment peut-on vivre dans un endroit aussi délabrer, et sans manger à notre faim. Je ne sais pas si tu accepteras mon hospitalité, mais ma maison est la tienne.. Qu'importe les rumeurs, et les messes basses, tu pourras toujours compter sur moi. Je ne suis pas comme ces personnes qui se préoccupe des avis des autres, et qui change pour plaire aux autres.. Un doux sourire se glisse sur mes lèvres, et je viens te voler.. un baiser sur la joue. « Tu ne peux pas manger à ta faim, et tu dois vivre cacher des autres.. » murmurais-je en baissant les yeux, faisant une moue triste. Il faut que je fasse quelque chose à ça, tant pis s'il me déteste après ça.. Je veux seulement l'aider, rien d'autre. « J'aimerais.. que tu vis ici, ça me rassurerais que de te savoir dans cet endroit ! » dis-je en faisant une moue adorable, du genre celle du chien abattu. J'espère qu'il ne va pas mal le prendre quand même. Il doit comprendre que je ne supporte pas laisser un homme seul dans les temps qui courent.

Je sais très bien ce qui se passe, les rois sont aussi stupides que le peuple définitivement. Pourquoi se faire la guerre pour gagner des terres ? C'est idiot, alors que ça fait davantage de mort, et que ça effraie la plupart des gens, et rend des familles malheureuses. Ça me rappelle un peu le soir ou ma mère a été plus que présente pour moi et que du jour au lendemain a du tout abandonner pour travailler comme jamais pour préserver la famille de faim, de la soif et de la pauvreté et de la guerre. Depuis ou elle m'a vu apeurée, et planquer sous le lit en pleurant en entendant les bruits de la guerre, qu'elle s'est mise à devenir une autre. Les gens changent pour sauver d'autre personne, alors que celle-ci aurait préféré qu'elle soit toujours les mêmes. C'est dommage. « Je comprends, mais je trouve tout cela inutile.. Sans te vexer, je trouve que les rois sont aussi stupide que le peuple ! A quoi sert des guerres à part faire du mal aux personnes qu'on aime, et à semer la peur et la terreur autour.. Si vous voulez avoir des terres autant négocier ou faire des alliances.. Je trouve cela stupide ! C'est à cause de ça que mon père est devenu violent envers moi, et que ma mère est absente.. » affirmais-je en soupirant. Certes quand j'ai dis ça à la plupart des personnes qui m'entourent, il me trouve mignonne de vouloir la paix, mais surtout naïve et innocente alors que cela pourrait marcher, s'il y avait un traité de paix ou quelque chose comme ça. « C'est vraiment stupide de forcer des gens à se battre pour un royaume. Sachant qu'ils peuvent tous mourir, et que cela attristeraient leurs familles.. » soufflais-je en poussant mon assiette et observant étoile qui commence à bailler. Je la prend dans mes bras, et la dépose sur mes genoux, ainsi elle peut se reposer le temps qu'elle voudra.

Messages : 37 Date d'inscription : 02/05/2012 Localisation : Ici et ailleurs

Toujours poli, le brun remerciait pour le repas avant qu’elle ne réponde tout simplement à sa question, lui volant un baiser sur la joue qui le fit rougir et excite Shi par la même occasion. Tsuzuku avait dû retenir le serpent pour ne pas qu’il lui saute dessus. On ne touchait pas son maitre sans autorisation… Mais, ce n’était pas vraiment très grave. Mais… Il avait au moins la réponse à sa question. Miyaki lui expliqua qu’effectivement, il n’avait pas trop à redire sur ses méthodes alimentaires. Vue comment il se nourrissait ces derniers temps, il devait lui aussi avoir perdu du poids, sachant qu’il ne mangeait pas forcément tous les jours. Shi et Tsuzuku ne mangeaient qu’une seule fois par jour et ce qu’ils trouvaient quoi. Le brun la dévisageait alors qu’elle parlait. Oui, c’était certain… Mais en même temps, il n’avait pas choisi cette vie, on l’y avait forcé et faisait ce qu’il pouvait pour subvenir à leurs besoins. Mais… Miyaki était vraiment gentille pour s’inquiéter comme ça de son bien être. L’ancien roi de la Terre n’avait pas pour habitude de refuser l’hospitalité de quelqu’un d’autre… Cependant, il ne voulait pas déranger et encore moins lui causer des torts si toute fois on le retrouvait ici.

« Merci de ta sollicitude, mais je ne vais pas abuser non plus. Je ne veux pas que tu aies des ennuis à cause de ma présence ici. »

C’était dit. Il ne disait pas méchamment, pour une fois qu’il était aimable…

Mais… Les avis étaient divergents quand ils en arrivèrent sur un autre terrain. Celui de la guerre. Tsuzuku aurait dû s’en douter. Cette demoiselle œuvrait plutôt pour la paix. Pourtant, la réalité était toute autre et on ne pouvait pas gouverner un royaume sans faire la guerre. Surtout de nos jours. Rien ne pouvait s’acquérir sans bataille. Les compromis et autres négociations n’avaient pas leurs places dans ce monde. Trop de gens les trahissaient et c’était comme ça que le royaume de l’ombre s’était retrouvé sans terre. L’ancien roi avait bataillé pour avoir ce qu’il avait avant de se voir destitué de ses fonctions par sa chère femme adoré. A cette pensée, la mâchoire du brun se contracta, ravalant ainsi sa colère.
Patient, il l’écouta jusqu’au bout. Il n’était pas vexé et chacun avait son point de vue, mais, le brun ne pensait pas que la guerre soit inutile. Ses ancêtres avaient fait la guerre et il savait que ça pouvait couter très cher en vie humaine, mais c’était nécessaire.

« Tout ça n’est que belles paroles. La réalité est toute autre. La plus part du temps, ce sont les autres qui nous obligent à nous défendre ou à attaquer. Faire la guerre ce n’est peut-être pas beau, mais nécessaire. »

C’était le point de vue de Tsuzuku, d’un roi, d’un guerrier. Si on leur enlevait la guerre à tous ceux-là… Ce serait la fin du monde. Mais bon… L’homme de l’ombre s’étira assez longuement, faisant craquer quelques uns de ses os avant de soupirer d’aise. Ca faisait beaucoup de bien, surtout après manger. Que faire maintenant ? Ils n’allaient pas encore se battre sur ce sujet ? Si ?

Messages : 33 Date d'inscription : 08/05/2012

Cela est beaucoup trop tard pour penser ainsi, les soucies peuvent arriver d'un moment à l'autre et cela m'importe peu. Ou qu'on aille, ou qu'on soit.. On rencontrera toujours des problèmes sur notre route, c'est en les surmontant qu'on devient plus fort. Puis en aucun cas il n'abuse de ma gentillesse, c'est moi qui insiste depuis le début. Je ne veux pas qu'il reparte là bas.. C'est hors de question dans les temps qu'il court, rien n'est moins sur. « Merci de ta sollicitude, mais je ne vais pas abuser non plus. Je ne veux pas que tu aies des ennuis à cause de ma présence ici. » dit-il en me remerciant. Comment faire ? Si je fais un acte désintéresser, est-ce que cela peut changer les choses ? L'endroit ou il vit, n'est pas sûr et n'importe qui pourrait s'en prendre à lui. Je ne veux pas. Je m'y suis attaché suffisamment pour savoir que je ne veux pas sa mort sur ma conscience et des nuits d'angoisse et de larmes. « C'est moi qui insiste, donc tu n'as aucune raison de penser à ça. Je peux en avoir à tout moment des ennuis.. » répliquais-je par la suite en plongeant mon regard dans le sien. Étoile ayant compris mes ressentiments à travers moi, essaye de distraire le serpent pour ne pas qu'il s'interpose entre nous deux. Elle fait des grimaces, des galipettes, … Lorsque l'attention du serpent est détournée, je passe ma main sur sa joue avant de l'embrasser au coin des lèvres. Je n'irais pas plus loin.

Oui mais.. mais il faudrait ralentir tout ça, parce qu'on n'a pas besoin d'autant de sang.. on a plus besoin d'entraide et de soutien que de sang, et de mort sur notre conscience. Cependant, j'ai comme un poids le cœur comme tout cela a été provoquer par quelque chose de malsain. Les belles paroles sont peut-être de bonne chose pour le meilleur des mondes, et vivre en paix sans que tout cela n'est lieu, pourquoi ils veulent la mort un peu partout dans le monde, c'est stupide.. « Tout ça n’est que belles paroles. La réalité est toute autre. La plus part du temps, ce sont les autres qui nous obligent à nous défendre ou à attaquer. Faire la guerre ce n’est peut-être pas beau, mais nécessaire. » essaye-t-il de me convaincre que les choses ne sont pas toujours comme on veut. A présent c'est à moi de lui faire comprendre quelque chose qui peut être le fera réagir.. « Les guerres ne sont pas forcément utiles.. Les gens ne le comprennent pas, mais lorsqu'ils perdront quelqu'un de cher à leur cœur.. Ils seront envahis par le chagrin et la haine qu'ils détruirons tout sur leur passage comme toi.. Ils ne réagisse pas avec leur cœur, c'est tout simple.. Alors que ferais-tu si tu perdrais quelqu'un qui t'ai cher, ou bien Shi ? » demandais-je avec une calme monstrueuse. J'ai vécu ça, j'ai faillis perdre mes parents, un ami.. c'est à cause de ça que j'ai tout perdu même la vie presque. « J'ai même faillit perdre la vie à cause de ça ! » dis-je en baissant les yeux. Cependant je ne dis pas que je vais la perdre dans pas longtemps. J'en dis que très peu sur la vérité de mon existence.. Car cela ne regarde personne.

Messages : 37 Date d'inscription : 02/05/2012 Localisation : Ici et ailleurs

Repoussant son assiette, l’ancien roi s’était mis à faire des papouilles au serpent. Il avait besoin de se détendre un peu plus et en règle générale, il n’y avait que Shi qui en soit capable. Quoique… Ayant bien mangé ce soir, il était vraiment très reconnaissant vis-à-vis de son hôte. Il appréciait au fond de lui qu’elle insiste autant, même si, il n’abuserait pas trop longtemps. Tsuzuku avait des choses à faire et à méditer, mais… Miyaki insistait encore pour qu’il reste ici. Elle l’hébergeait autant de temps qu’il le voulait… Ca le gênait vraiment, mais bon, il n’allait pas non plus l’offenser trop longtemps, elle le prendrait très mal… En tous les cas, il la regarda dans les yeux quand elle parlait.

« Très bien, je ne résiste plus… Encore merci. »

Que pouvait-il dire d’autre que ça ? Rien… Et puis, Shi avait un comportement bizarre. L’animal de son hôte faisait des cabrioles, forçant son serpent à se concentrer là-dessus. Curieux, il se mit à glisser sur la table, allant voir de plus près ce que faisait sa compagne. Miyaki en profita donc pour aller déposer un baiser sur le coin des lèvres toutes fines de Tsuzuku. Un peu surpris, il rougit à cette attention, ne pensant pas qu’elle puisse agir de la sorte. Plaisait-il vraiment aux femmes ? Il n’en avait aucune certitude. La seule qu’il avait connue et aimée l’avait trahie sans regrets. Et c’est bien ce qui lui faisait le plus mal au cœur. Après ça, il la regarda dans les yeux, les joues légèrement rosies avant de lui demander :

« Tu peux avoir des ennuis à tous moments… ? Qu’est-ce que ça veut dire ? »

Ce genre de phrase était tout de même très inquiétant non ?

Mais bref… Revenons-en sur le terrain de la guerre. Les deux personnes avaient un point de vue différent sur la chose et Tsuzuku n’arrivait pas à faire comprendre à Miyaki, que parfois, les guerres étaient inévitables et que lui, en tant que roi, il ne pouvait pas voir ça. Il devait être paré à toutes éventualités… Pacifistes, ou guerrières. C’était le quotidien des dirigeants et déclarer la guerre à un autre pays n’était pas une décision facile à prendre. Cependant, la jeune femme restait bornée. Et sincèrement, l’homme de l’ombre n’avait pas du tout l’envie de se disputer avec elle sur ce sujet. Il fallait bien que tout le monde se défende… Le brun l’écouta néanmoins avec attention. Il prenait en compte ce qu’elle avait vécu, il n’y avait pas de problème… Mais, ce n’était pas non plus sa vision des choses. De toute manière, Tsuzuku n’arriverait pas à la convaincre, donc il n’ajouterait rien à ça. N’ayant rien à répondre, il se contenta de la regarder. Ah… Les femmes et leur désir de paix, d’amour et de fraternité… C’était beau oui, mais totalement utopique. Personne ne pensait comme ça ici et surtout pas de nos jours. On devait combattre les oppresseurs d’une façon ou d’une autre, mais bon, elle ne le comprendrait pas du tout.

« Tu crois sincèrement que je ne pense pas à ça ? Tous les jours des gens perdent la vie. Que ce soit à cause de la guerre ou tout simplement le cycle de la vie, personne n’en veut à la terre entière pour ça. Ca ravage aussi le cœur d’un être humain. Tout le monde doit mourir un jour. Certain la perde en servant leur pays, ce qui est en soi, un but parfaitement louable, de plus, c’est le choix de beaucoup d’hommes. Il n’y a pas forcément besoin de la guerre pour en vouloir à la mort. »

L’ancien roi essayait d’être clair, mais bon, ça ne servirait à rien, autant stopper la discussion là-dessus. Avant qu’il ne capte sur ce qu’elle venait de dire…

« Tu as failli mourir ? »

Messages : 33 Date d'inscription : 08/05/2012

Voilà qui est raisonnable, je serais plus rassurée de le voir auprès de moi que dans ce taudis sans vie […] Mon cœur bat vite lorsque je me rapproche de lui, et lorsque j'ai effleuré ses lèvres. Que se passe-t-il ? Pourrait-t-il que.. je retombe sous le charme d'un beau ténébreux. Comment faire confiance ? Il se pourrait qu'il soit comme le précédent, qu'il en veut que pour mon argent ou mon physique et non pas parce que je suis vraiment. Non je délire, ça doit être la fatigue sûrement.. Je ne vais pas tarder à aller me coucher une fois que la conversation est finis. « Très bien, je ne résiste plus… Encore merci. » répondit-il en acceptant d'être loger chez moi, le temps qu'il retrouve un domicile fixe. J'ai du mal à le voir partir. Ou même le voir partir pour faire la guerre. Il pourrait qu'il ne revienne jamais.. C'est impensable ! « Ce n'est rien ! » répliquais-je en baissant les yeux, ne sachant pas comment faire pour renier mes sentiments et ne plus souffrir à cause de l'amour.

Plus on change de sujet de conversation, plus ça tourne dans la tragédie. A présent, il se pose des questions sur le sens de ma récente phrase. Je ne peux plus le cacher, ni maintenant ni plus tard sûrement par la suite, il m'en demandera davantage. Alors.. « Tu peux avoir des ennuis à tous moments… ? Qu’est-ce que ça veut dire ? » questionnais-je avant que je l'interrompt pour l'embrasser et cesser toutes ses questions douloureuses qui remontent le passé. Je ne sais pas ce qui m'a pris de l'embrasser, mais mon cœur bat encore plus qu'auparavant. Je me recule légèrement en rompant le baiser, nous avons nous deux des histoires difficiles, ne remontant rien.. « Je suis désolé ! » m'excusais-je légèrement rougie par ce que je viens de faire.

Je ne peux plus reculer, à présent il sait la vérité. Oui, j'ai faillis mourir à cause de toute cette pollution, et des problèmes que ça créer dans mon monde. J'ai passé deux nuits dans le coma, et c'est le troisième jour que je me suis réveillée dans l'hôpital totalement inconsciente de ce qui s'est passé. Alors il faut que tu comprends, que si tu continues.. cela risque de me tuer. « Tu as failli mourir ? » questionne-t-il de nouveau, avant que je ne lève les yeux en l'air, commençant à parler de mon passé.. « Lors de la guerre, la pollution et les maladies ont envahit mon peuple.. Ce jour là, je n'avais que six ans, et ma santé était très fragile.. Et tout cela a dérégler mon organisme et a fait que je me suis retrouvée avec 41° et différents symptômes très inquiétant.. Je suis restée deux jours au coma, les médecins disaient que je n'y survivrais pas.. Aujourd'hui encore ma santé est la même qu'autre fois, et les médecins sont toujours aussi dures en m’annonçant l'état de ma santé. » murmurais-je en plongeant les yeux dans les siens avant de lui dire.. « Alors il se pourrait que la prochaine guerre, je n'y survis pas ! » annonçais-je en fermant les yeux.

Messages : 37 Date d'inscription : 02/05/2012 Localisation : Ici et ailleurs

Tsuzuku avait fini par accepter la proposition de son hôte. La pauvre avait réellement très peur pour lui et ça, il lui en serait à tout jamais reconnaissant. Pour sûr ! Et Shi aussi, bien qu’il faisait mumuse avec l’animal de Miyaki. Cette dernière s’était décidée à le distraire, si bien qu’il n’avait d’yeux que pour la petite bête pour le moment. Le brun quant à lui, se remettait du baiser au coin des lèvres qu’elle lui avait donné. Enfin… Une fois de plus, il s’inquiétait pour rien. Elle l’hébergerait au péril de sa vie. Eh bien soit ! Il était content d’avoir un vrai toit et de la vraie nourriture tous les jours… Pareil pour la toilette. Une bonne douche bien chaude était autre chose que l’eau de pluie ramassée dans le fin fond de la forêt. Mais bon, il ne la remercierait pas encore une fois, il avait suffisamment montré sa reconnaissance.

Après ça, il avait posé une question… Plutôt des questions. Tsuzuku s’attendait à avoir la réponse avant de se retrouver bête devant son geste. L’avait-il mise mal à l’aise à ce point là ? Parce qu’il ne s’était pas du tout, mais alors PAS DU TOUT attendu à se retrouver avec sa bouche contre la sienne. Tsuzuku n’était pas vraiment un homme à femme, alors ça lui faisait tout drôle. Cependant, il répondait à son baiser et ne la repoussait pas. Peut-être qu’il avait aussi besoin de tendresse à se moment là ! Mais… Mais, Miyaki cassa l’échange assez rapidement avant de l’entendre s’excuser. Le roi de la Terre ne savait pas vraiment quelle tête il pouvait avoir sur le coup, mais ça devait être assez comique tout de même. Tout rouge, il se racla un peu la gorge avant de lui répondre dans un murmure :

« Ce n’est rien… »

Oui et non, il ne savait pas trop où se mettre, comment interpréter la chose… C’était assez compliqué pour lui de se faire une idée.

Mais bon, après ça, ils étaient revenus sur le sujet de la guerre et Tsuzuku n’avait pas vraiment son mot à dire. Et il préférait d’ailleurs ne pas continuer sur ce terrain là. Miyaki avait des idées arrêtées sur tout et surtout, sur ce sujet. Lui qui d’ordinaire était à la tête d’un pays avait un tout autre point de vue. Il aurait beau lui expliquer, ça glisserait comme sur de la glace, alors autant ne pas insister, bien qu’une dernière question lui triturait l’esprit. Elle avait failli mourir… Oui… Et c’était donc la chose qu’elle lui expliqua en dernier.
Sa santé fragile la mettait toujours à rudes épreuves et il était vrai que durant les guerres, les maladies s’amoncelaient. Les dirigeants obnubilés par le soucis de gagner la guerre ne faisaient pas vraiment attention aux civils que ça pouvaient bien toucher. Mais… Que pouvait-il répondre à ça ? De son point de vue, ce n’était pas du tout ce qui se passait.

« Je suis désolé, même si n’est pas trop moi qui devrait m’excuser de ce que tu as pu subir… Personnellement je tâche de faire attention à tout le monde quand je mène une guerre contre un autre pays. Ca ne m’est pas souvent arrivé, mais je n’ai eu aucuns morts ou malades chez les civils quand j’étais au pouvoir. Maintenant, je ne sais pas quel genre de gouvernement réserve ma femme à mon peuple, et il faut à tout prix que je retrouve ce que j’ai perdu, même si ça constitue ma dernière bataille. »

Messages : 33 Date d'inscription : 08/05/2012

« Le poème, cette hésitation prolongée entre le son et le sens. »

Se laisser glisser par deux flux d'énergie totalement différent qui ont tout d'eux leur histoire. Cependant je ne sais pas encore laquel choisir, ou laquel sera le bon.. qui me conduira à un meilleur avenir. Derrière ce masque, peut-il avoir un être aussi méprisant que celui du roi des chimpanzés (Kamijo), ou est-ce qu'il n'a pas autre visage que celui que je vois là. Prisonnière de deux mondes parallèles et totalement différent. Qui pourra me diriger vers la sortie. L'une être une impasse et l'autre un piège ou une lumière.. mais peut-on vraiment y croire.. les hommes.. les hommes sont tous violents et cruels, mais certains sont protecteur et possessif. Et un baiser a été donné, comment faire pour rétablir la paix dans mon esprit.. Je ne peux ni revenir en arrière, ni aller de l'avant.. L'amour peut très bien être rejeté ou approuvé, mais jamais j'ose ouvrir mon cœur et que le cauchemar recommence.. pourrais-je m'en remettre comme l'autre ? Peut-être pas. Alors s'il faut choisir, je préfère laisser le temps faire son travail...

Je suis désolé, même si n’est pas trop moi qui devrait m’excuser de ce que tu as pu subir… Personnellement je tâche de faire attention à tout le monde quand je mène une guerre contre un autre pays. Ca ne m’est pas souvent arrivé, mais je n’ai eu aucuns morts ou malades chez les civils quand j’étais au pouvoir. Maintenant, je ne sais pas quel genre de gouvernement réserve ma femme à mon peuple, et il faut à tout prix que je retrouve ce que j’ai perdu, même si ça constitue ma dernière bataille.

Je ne veux plus que tu te battes si c'est pour que tu y perdes la vie !

et si c'est pour m'oublier.

La douche, tu peux te doucher sans crainte, y a un mur assez épais pour que le son ne transperce pas.. et je vais te chercher des vêtements de mon père ! A toute..

Messages : 37 Date d'inscription : 02/05/2012 Localisation : Ici et ailleurs

L'ancien roi avait donc fini par s'excuser à la place du père de la jeune fille. Fallait bien qu'il y ait quelqu'un qui le fasse. Ca ne devait pas être lui, mais tant pis, c'était fait. Tsuzuku la fixait toujours un peu gêné de ce qui avait pu se passer il y a quelques minutes. Encore une fois, il n'avait pas vraiment l'habitude de ce genre d'échange et quand bien même, il n'avait eu qu'une seule femme dans sa vie. Mais, il ne devait plus penser à elle. Ca lui faisait mal et là, il avait autre chose à penser. Tout se bousculait dans sa tête et surtout la réponse qu'elle lui fit... Non franchement là, il était plus que déboussolé. Ses yeux bleus la fixèrent longuement, surpris de ses mots. Que pouvait-il répondre à ça ? Rien... Il en était incapable. Il ne savait pas de quoi l'avenir serait fait. Tout ce qu'il savait, c'était le chemin qu'il voulait prendre... Pas la destination... Mais, pour le moment, il restait muet. Il ne savait pas vraiment quoi répondre à ce genre de remarque.

Finalement, c'est Shi qui le sortit de ses pensées. L'animal avait dû sentir qu'ils allaient pas tarder à bouger et ça se confirmait avec le geste de son hôte. La capuche revint cacher son visage et ils purent finalement se lever et monter à l'étage. Le furet fila à toute allure entre leurs jambes avant de finalement disparaitre dans l’entrebâillement d'une porte. Sa chambre au final. Le brun logerait ici le temps qu'il jugerait nécessaire avant qu'il ne retourne dans son pays. Tsuzuku regarda un peu autour de lui, retirant la capuche de la cape qu'il avait toujours sur le dos. La chambre avait l'air assez luxueuse et tant mieux ! C'était un roi, il ne fallait pas l'oublier ! Son regard dériva sur les bêtes qu'il y avait sur le lit et ça, Shi n'était pas trop d'accord. Il se mit à siffler et finalement, il alla s'enrouler sur le lit, faisant fuir le chat -tout du moins- le furet le connaissait maintenant, alors il n'avait plus peur ! Puis, la voix de Miyaki s'éleva dans la chambre, lui indiquant l'endroit où se trouvait la douche et l'y autorisant à l'utiliser.

« Merci beaucoup Miyaki. Je t'attends avec les vêtements. »

Le brun la laissa passer le pas de la porte et il fila dans la salle de bain. Il décrocha la cape qu'il avait sur lui et la déposa dans un coin sec, histoire que l'eau ne tombe pas dessus. Le reste de ses vêtements suivirent jusqu'à ce qu'il se retrouve intégralement nu. Sa musculature dorsale à la vue, il se pencha pour se saisir du jet de la douche. De dos, on ne croirait pas tout ce qu'il peut d'avoir peint sur le corps... Et pourtant, il aimait ça les tatouages. Mais bref, il fallait qu'il passe sous la douche, l'hygiène en étant en cavale n'était pas trop ça et il était temps d'y remédier. Appréciant la température de l'eau, il entra dans la cabine de douche et la referma pour ne pas en mettre partout. Un soupir d'aise se fit entendre. Ca lui faisait le plus grand bien ! De toute façon, Tsuzuku n'abuserait pas plus que ça, il se lava donc de la tête aux pieds, se rinça et coupa l'eau pour sortir de la cabine et s'enrouler dans une serviette. Le brun se plaça devant le miroir, admirant les dessins qu'il avait sur le corps, représentant un blason sur la partie gauche de sa poitrine et un autre de l'autre côté, histoire d'équilibrer les choses, un serpent surmonté d'une tête de mort sur le bras droit, quelques chiffres sur le ventre, un dessin abstrait tatoué dans le cou et divers dessins sur ses doigts. Ces derniers ornaient magnifiquement son corps finement musclé et parfaitement équilibré. Il n'était pas très grand, mais suffisamment fort pour repousser ses ennemis. Après sa contemplation, il apposa une serviette sur ses cheveux, histoire que cette dernière puisse absorber un peu l'eau avant de retourner dans la chambre. Là, il ne savait pas si Miyaki était revenue, tant pis.

Messages : 33 Date d'inscription : 08/05/2012

« La liberté à un prix. »

Je.. désolé ! Voilà tes vêtements !

Il me prend dans les bras, en me rassurant d'une douce voix « Tu ne dois pas avoir peur Miyaki ! Je ne te ferais aucun mal ! » murmure-t-il à ce moment dans mon oreille, sentant son corps contre moi.

tu me dis quand tu es prêt ?

Messages : 37 Date d'inscription : 02/05/2012 Localisation : Ici et ailleurs

Le roi de la Terre sortait tout juste de la douche. Une serviette accrochée à la taille, l'autre sur la tête pour éviter que l'eau ne goutte davantage sur son torse plus ou moins sec. Ouais, enfin... Ca servait à rien, puisque tout coulait sur sa peau sèche et propre. Ca lui faisait un bien fou d'ailleurs, Tsuzuku se sentait revivre, c'était tout ce qui lui fallait. Bon, il retourna à la chambre, se frottant un peu ses cheveux noirs corbeau pour les sécher au maximum. Puis, il entendit la porte de la chambre s'ouvrir et Miyaki qui passe sans le voir. De toute façon, il ne l'avait pas vu non plus avec la serviette qu'il avait sur la tête. C'était pas non plus une obligation, mais... Il n'entendit plus rien. Un silence pesant qui se faisait sentir assez fortement, alors le brun osait retirer la serviette de sur sa tête pour voir ce qui se passait. Hum ? La jeune fille était planté là, le rouge aux joues avant qu'elle ne tende ses vêtements propres. Hésitant un peu, Tsuzuku s'en empara avant de la remercier :

« Merci beaucoup Miyaki… »

Il avait mis sa serviette autour de sa nuque, comme il le faisait avec Shi et déposa ses vêtements sur le coin du lit. Gêné au possible, il se tourne pour ne pas non plus qu'elle le voit de trop, il ne voulait pas non plus qu'elle en vienne à lui faire un malaise parce qu'elle était en présence d'un homme nu... De plus, ils s'étaient embrassés un peu plus tôt, alors ça le gênait beaucoup. Il ne savait pas vraiment quoi penser ou même donner de la tête. D'un côté, il avait sa femme, qu'il détestait par dessus tout, mais dont il était tout de même tombé amoureux et Miyaki, qui l'embrassait et le suppliait de rester, de ne pas retourner chez lui sous peine qu'elle ne puisse plus le voir... Non, franchement, tout tournait dans sa tête et c'était même assez embêtant. Elle finit donc par s'éclipser, lui disant qu'il la prévienne quand il aurait terminé.

« Je le ferais, j’en ai plus pour très longtemps. »

Ce qui était vrai. Tsuzuku ne mettait pas non plus trois plombes à s'habiller. C'est un homme, pas une mariée ! Il finit de se sécher intégralement avant d'enfin enfiler son boxer propre, un pantalon ample, parfait pour dormir et un t-shirt. Soupirant d'aise, il alla étendre ses serviettes et revint d'asseoir sur le coin du lit, arrangeant ses cheveux comme il voulait. De toute façon, ils étaient tout plat, alors à quoi bon essayer de les coiffer ! Là il y avait fait des noeuds. Suite à cela, il attendit patiemment que Miyaki revienne ici.

Messages : 33 Date d'inscription : 08/05/2012

Qu'est-ce qui me prend ? Depuis quand le corps d'un inconnu me fait un tel effet. J'aimerais qu'on m'explique ce qui se passe, car je n'y comprend plus rien. J'ai comme l'impression que mon cœur va exploser. Je dois me changer les idées. Une douche. C'est la seule chose que j'ai besoin en ce moment. Je m'avance vers cette pièce couvert d'un blanc immatriculé comme la neige les soirs d'hiver ou les hôpitaux que j'ai fréquenté lorsque j'étais petite. J'allume l'eau, un moment.. puis me met à nu avant de me mettre à l'intérieur et observer le ruissellement de l'eau sur mon corps presque aussi blanc que la salle de bain, mais plus humain. Au contraire de son corps, il n'y a aucune marque ou trace. Mon corps restera tel qu'il est même s'il n'est pas parfait, il suffira suffisamment pour plaire à un homme.. L'eau est à une bonne température, qu'elle donne envie de rester dans la douche pendant toute la fin de soirée. Dommage que je n'ai pas ce temps là, je dois rejoindre l'autre homme. Je garderais seulement cette serviette jusqu'à aller dans ma chambre, je vais peut-être être gêner par Tsuzuku. J'arrête le compteur d'eau, et repart vers la chambre avec la serviette autour de la taille et aux cheveux. Je sors de la salle de bain, toute tremblotante et frigorifiant. Je laisse dépasser ma tête de sa chambre en souriant. Il doit avoir finit de s'habiller là non ?

_ « Je.. C'est bon ! »

Immobile devant la porte, un petit courant d'air traverse le couloir immense du premier étage. J'entre doucement, faisant bien attention que la serviette ne tombe pas le long de mon corps. Recouvrant mon corps de la couverture, en plongeant mon regard dans celui du mur. Je passe la plupart du temps en cuisine ou dans le premier étage. Je crois que ce mur m'a le plus manqué, vu que c'est celui ou je passe le plus clair de mon temps avec ma chatte. Je me confie la plupart du temps mes secrets à mon chat, qui est ma meilleure amie.